« Du 7 au 18 décembre, la capitale danoise recevra les représentants des pays signataires de la Convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique (UNFCCC). Réunis pour un sommet exceptionnel, ils décideront des suites à donner au protocole de Kyoto. Face à l'urgence climatique, cependant, l'initiative doit également revenir aux citoyens.Sur le thème du changement climatique, le protocole de Kyoto, ouvert à la ratification en 1998 et entré en vigueur en 2005, a donné le la des débats ces dernières années. Témoin de la prise de conscience du rôle de l'activité humaine dans le réchauffement climatique, il définissait des objectifs précis de réduction d'émissions de gaz à effet de serre (GES), assortis d'un calendrier. Or, ce calendrier s'achève en 2012. L'objectif assigné au sommet de Copenhague est donc de taille : quelle suite donner au protocole de Kyoto ? Derrière cette question se profile la nécessité, pour nos dirigeants, de tenir compte de la situation climatique actuelle et de ses impacts sur nos sociétés. L'attention se tournera plus particulièrement sur les pays en voie de développement, premières victimes d'un réchauffement climatique dont ils portent une part de responsabilité moindre. »

2 Décembre 2009 - Environnement
Par Bastien Engelbach

« Après 12 jours de sommet, le bilan du sommet de Copenhague sur le climat est peu reluisant : un accord non contraignant qui n'est pas signé par tous les pays, obtenu par des négociations de couloirs.

Un accord sans ambition... et sans contraintes. Le principal échec de Copenhague est l'accord obtenu par les Etats-Unis et la Chine lors de discussions parallèles. Un document non contraignant bien en deçà des volontés affichés. Son contenu est loin d'être à la hauteur des attentes que la conférence avait soulevées: s'il affirme la nécessité de limiter le réchauffement planétaire à 2°C par rapport à l'ère préindustrielle, le texte ne comporte aucun engagement chiffré de réduction des émissions de gaz à effet de serre, se contentant de prôner la "coopération" pour atteindre un pic des émissions "aussi tôt que possible". »

19 Décembre 2009 - Le Monde
Par Inconnu

Vous l'avez bien compris : le sommet de Copenhague n'a pas été une grande réussite et, malgré le fait que pratiquement un an se soit écoulé, la ville subit encore la colère de certains écologistes qui demandent à ce que les closes soient revues. Ils font de ce combat leur vie, leur raison de se lever le matin. Entre les manifestations, les grèves, les coups d'état, ce sont aux hommes et femmes politiques qui ne savent plus où donner de la tête. Et pourtant, aucun nouveau sommet n'est prévu. Pour l'instant. Et si les verts réussissaient à avoir ce qu'ils attendent tous? Et si un nouveau sommet était la solution que cherchent les politiciens depuis décembre dernier? Et si, au contraire, cela n'arrangerait rien? Beaucoup de questions, peu de réponses. Venez écrire l'histoire avec nous.

Les verts, les écolos, les soit disant sauveurs de la planète. Autrement dit, ce sont autour d'eux - et des autres principaux concernés - que tout tourne. Leurs manifestations, leur mécontentement, leurs avis.. Tout a une importance particulière. Mais arriveront-ils à se faire entendre parmi les autres? A faire bouger les choses?

Ce sont ces gens là qui sont accueillis lors du sommet de Copenhague. Hommes politiques, femmes de ces derniers, gardes du corps, chargés de sécurité, conférenciers.. Tout ce joli petit monde à notre avenir entre ses mains, et ne sait que trop peu comment procéder. Ils se retrouvent donc régulièrement pour mettre au point un système plus réaliste que le développement durable actuel.

Vous l'aurez compris, il s'agit là de la population de Copenhague. Certains trient leurs déchets, font gaffe à éteindre la lumière, tout ça tout ça sans pour autant se considérer comme des écolos. D'autres en ont pas grand chose à faire et se disent que, dans tous les cas, on finira tous par crever un jour. Le sommet ne les empêche donc pas de vivre leur petite vie tranquillement.

Ils étaient venus passer des vacances tranquilles à Copenhague avec leur petite famille, leur partenaire, peut-être même seuls, et les voilà pris au milieu de tout ce tohubohu infernal et médiatique. Pour certains, ils passeront leurs vacances comme prévues, tandis que d'autre s'impliqueront un peu plus dans les affaires de la capitale danoise.